Festival 2020 PFE#5

La cinquième édition du Printemps du film engagé est au coeur des luttes ! Elle a lieu du vendredi 6 mars au vendredi 13 mars 2020. À Marseille, une semaine de films, d’échanges et de débats au Cinéma Le Gyptis, au Cinéma les Variétés, au Videodrome 2, à la Casa consolat, à l’Alcazar et à La Baleine Marseille.

Vendredi 6 mars – 19h30 au Gyptis

L’époque, de Matthieu Bareyre (2019)
Du Paris de l’après-Charlie aux élections présidentielles, une traversée nocturne aux côtés de jeunes qui ne dorment pas : leurs rêves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavés, les parents, le désir, l’avenir, l’amnésie, 2015, 2016, 2017 : l’époque.
Le débat: Les formes d’engagement de la jeunesse, en présence du réalisateur et de Michel Peraldi, parrain du festival et de jeunes militant·es. Dédicace avec Michel Samson de leur livre Marseille en résistances aux Editions La Découverte.
Le court : Les tables de la Plaine + Carnaval 2019 de Primitivi

Samedi 7 mars – 14h30 au Gyptis

 Ma vie de courgette, de Claude Barras (2016 – Ciné-philo jeune public)
Le débat : Atelier de philosophie par Céline ACKER et Denis DE CASABIANCA (Philosophes publics)

Samedi 7 mars – 19h30 au Gyptis

Qui a tué Ali Ziri ?, de Luc Decaster (2015)
Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent « Justice et vérité » après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire. Par-delà les échanges, le film interroge la justice française et ses incohérences lorsque des policiers sont mis en cause.
Le débat : Violences policières avec le réalisateur Luc Decaster et Laurent Bartolomei du Syndicat des avocat·es + [sous réserve] Membres des collectifs Comité Vérité, Justice et Dignité pour Zineb, La vérité pour Adama, FUIQP Marseille (Front Uni des Immigrations et Quartiers populaires)
Les courts : La Pluie + La Plaine 1 an après + Hommage à Zineb de Primitivi

Lundi 9 mars – 19h30 au ciné Variétés

Los Silencios, de Beatriz Seigner (2019)
Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu.
Le débat : Tensions politiques et migrations en Amérique Latine avec Virginie Baby-Collin (Géographe, Aix Marseille Université) et Cathy Ferré ( France-Amérique Latine Marseille).
Les courts : Comment filmer un arbre ? de Alexandre Carré + Du Chili à Marseille de Primitivi. Avec une table de Transitlibrairie.

Mardi 10 mars – 10h au Vidéodrome 2

La moindre des choses, de Nicolas Philibert (1997)
Tous les ans, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer une pièce de théâtre. En 1995, ils ont choisi d’interpréter « Opérette » de Gombrowicz. Le film retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais, au-delà du théâtre, il raconte la vie à La Borde, celle de tous les jours.
Le débat : Quel vivre-ensemble pour les enfants handicapés ? Enseignants, soignants et parents d’enfants handicapés. Avec l’association Dunes d’Espoir.
Le court : Bande annonce Marges de manoeuvre + une table de la Librairie Diderot

Mercredi 11 mars – 18h à l’Alcazar

La tête haute, de Thierry Leclère (2018)
Une vallée magnifique : des centaines de migrants font irruption sur la route. Loin des feux de l’actualité, que reste-t-il de cette aventure extraordinaire qui voit les engagements des uns et les doutes des autres.
Le débat : Comment les collectifs citoyens de mobilisent-ils pour assurer un accueil digne aux personnes étrangères ? En présence du réalisateur Thierry Leclère, de Jean-Pierre Cavalié et de militant.es RESF 13 et La Cimade Marseille pour l’accueil de ces personnes dans la région.
Le court : Lazslo de Nicolas Lemée (film d’animation)

Jeudi 12 mars – 19h à la Casa Consolat

Après l’effondrement, de Alain Barlatier (2019). Soirée animée par le Ravi
Le 5 novembre 2018, des immeubles s’effondrent à Marseille, huit personnes meurent. Ce drame met au jour l’incurie d’une politique municipale de classe. Le film donne la parole à celles et ceux qui ne peuvent accepter la fatalité.
Le débat : Quelle politique municipale pour redresser Marseille ? En présence du réalisateur Alain Barlatier, Karine Bonjour autrice de « Récit d’une rupture », avec Michel Peraldi et Michel Samson, auteurs du livre « Marseille en résistances ». Séance de signatures par l’autrice et les auteurs => Table de Transitlibrairie+
Le court : La colère de Noailles de Primitivi 

Vendredi 13 mars – 19h à La Baleine

Ceux qui nous restent, de Abraham Cohen (2019)
Chronique d’un cinéma en lutte. Pendant deux ans, la lutte des salariés et spectateurs du Cinéma Le Méliès a agité la ville de Montreuil, sur fond d’élections municipales.
Le film restitue la mémoire et la vitalité de ces moments de grève, de rage, et d’espoir. Un hommage au cinéma et à la puissance du collectif.
Le débat : En présence du réalisateur Abraham Cohen, Bénédicte Hazé, chargée des projets cinéma et Juliette Grimont programmatrice au Cinéma Le Gyptis – La Baleine Marseille.
Les courts : Femmes de chambre en lutte#3 + Du piquet à la Gav de Primitivi